Ce week-end, j’ai reçu le message d’une maman dont j’ai suivi le fils :
“Un rythme soutenu, c’est dingue la quantité de travail. J’ai du mal à comprendre. Pour moi, c’est un broyage de jeunes.”
Le mot m’a frappée : broyage.
Dur, violent. Mais il reflète bien ce que beaucoup de parents découvrent en voyant leur enfant entrer en prépa.

Alors, est-ce vraiment ça ? La prépa, une machine à broyer ?
Ou peut-elle aussi être un formidable tremplin ?
Le choc du rythme
La prépa, c’est un changement brutal de cadence.
En terminale, on peut encore jongler entre les cours, un peu de sport, une sortie le week-end. En prépa, le temps devient une denrée rare, presque précieuse.
📚 Les colles s’enchaînent, les devoirs s’accumulent, les cours remplissent les journées… et les soirées s’étirent de plus en plus tard.

👉 Le côté positif ? Les étudiants progressent vite, ils découvrent des ressources insoupçonnées. Certains me disent : “Je n’ai jamais autant appris que cette année.”
👉 Le revers ? La fatigue devient permanente. Le sommeil se réduit, les repas sautent, le corps encaisse mal. Bref, on vit à flux tendu.
Motivation : moteur ou piège ?
Ce qui fait tenir au début, c’est la motivation.
La fierté d’être en prépa, l’envie de se dépasser, le projet qui motive…
Mais parfois, ce moteur s’emballe :
- travailler par envie laisse place à travailler par peur de décrocher ;
- la curiosité devient compétition ;
- chaque pause devient culpabilité.
Et là, la motivation qui devrait nourrir… épuise.
Stress et angoisse de performance
En prépa, on n’est plus “le premier de la classe”.
On devient un parmi d’autres, tous excellents, tous ambitieux.
Chaque note, chaque classement, chaque colle est vécue comme un verdict.
Même un 15/20 peut être ressenti comme un échec.
🧠 Physiologiquement, c’est simple : trop de stress = trop de cortisol = cerveau saturé. Résultat : mémoire qui flanche, concentration qui s’effrite, confiance qui s’érode.
Alors, broyage ou tremplin ?
Soyons clairs : la prépa peut broyer.
Elle peut user le sommeil, entamer la confiance, fragiliser le moral.
Mais elle peut aussi devenir un extraordinaire tremplin.
Parce qu’au milieu de ce tumulte, les jeunes développent :
- une capacité de travail incroyable,
- une endurance intellectuelle rare,
- une maturité dans leur façon d’apprendre qui leur servira toute leur vie.
Tout dépend alors de l’accompagnement, du cadre, du regard qu’ils portent sur eux-mêmes… et que nous, parents ou adultes de confiance, portons sur eux.

Mon mot de coach
Ce n’est pas “être brillant” qui fait réussir en prépa.
C’est savoir durer, accepter de ne pas être parfait, tenir la distance comme un marathonien.
Alors, à cette maman qui parlait de “broyage de jeunes”, j’ai envie de répondre :
👉 Oui, le risque existe. Mais avec un soutien adapté, la prépa peut aussi forger, grandir, ouvrir des portes.
Et si on en parlait ?
Si votre enfant est en prépa et que vous sentez qu’il s’épuise, sachez qu’il n’a pas à traverser ça seul.
Je propose des accompagnements personnalisés pour l’aider à garder confiance, méthode et équilibre.
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